"D'accord sur le principe, mais sceptiques sur l'utilité finale. Hier, plusieurs personnalités de gauche ont approuvé le déplacement de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient qui vise à chercher « les chemins de la paix ». C'est « une bonne chose », selon Jack Lang, qui n'en est pas à son premier satisfecit, mais sait qu'il « ne faut pas s'imaginer que les choses vont pouvoir s'arrêter en appuyant sur un bouton ». Plus rare est l'approbation du porte-parole du PS, Benoît Hamon : « Il faut absolument tout tenter », a-t-il déclaré sur i-Télé, précisant que si le chef de l'Etat « parvient à obtenir un cessez-le-feu, nous le saluerons ». Jean-Pierre Chevènement n'y croit pas vraiment. Outre que « ce sont les Américains qui ont la clef » du conflit israélo-palestinien, l'ancien ministre de la Défense a critiqué mezzo voce le chef de l'Etat dans « Le Parisien » : « Je ne suis pas sûr que c'est en affirmant, comme il l'a fait voici quelques jours, sa compréhension d'Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre. » Le président du Modem, François Bayrou, a, lui, souligné sur France Inter que Nicolas Sarkozy n'est plus président de l'Union européenne : « Le fait qu'il y ait en concurrence et en même temps la délégation de l'Union européenne officielle et d'un autre côté le président de la République française peut faire courir un risque de dispersion. » « Tout cela est coordonné avec l'Europe », a assuré le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.
mardi 6 janvier 2009
Sarkozy au Proche-Orient : François Bayrou souligne le risque de dispersion mais le PS approuve
Article dans le journal financier Les Echos de ce matin
"D'accord sur le principe, mais sceptiques sur l'utilité finale. Hier, plusieurs personnalités de gauche ont approuvé le déplacement de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient qui vise à chercher « les chemins de la paix ». C'est « une bonne chose », selon Jack Lang, qui n'en est pas à son premier satisfecit, mais sait qu'il « ne faut pas s'imaginer que les choses vont pouvoir s'arrêter en appuyant sur un bouton ». Plus rare est l'approbation du porte-parole du PS, Benoît Hamon : « Il faut absolument tout tenter », a-t-il déclaré sur i-Télé, précisant que si le chef de l'Etat « parvient à obtenir un cessez-le-feu, nous le saluerons ». Jean-Pierre Chevènement n'y croit pas vraiment. Outre que « ce sont les Américains qui ont la clef » du conflit israélo-palestinien, l'ancien ministre de la Défense a critiqué mezzo voce le chef de l'Etat dans « Le Parisien » : « Je ne suis pas sûr que c'est en affirmant, comme il l'a fait voici quelques jours, sa compréhension d'Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre. » Le président du Modem, François Bayrou, a, lui, souligné sur France Inter que Nicolas Sarkozy n'est plus président de l'Union européenne : « Le fait qu'il y ait en concurrence et en même temps la délégation de l'Union européenne officielle et d'un autre côté le président de la République française peut faire courir un risque de dispersion. » « Tout cela est coordonné avec l'Europe », a assuré le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.
"D'accord sur le principe, mais sceptiques sur l'utilité finale. Hier, plusieurs personnalités de gauche ont approuvé le déplacement de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient qui vise à chercher « les chemins de la paix ». C'est « une bonne chose », selon Jack Lang, qui n'en est pas à son premier satisfecit, mais sait qu'il « ne faut pas s'imaginer que les choses vont pouvoir s'arrêter en appuyant sur un bouton ». Plus rare est l'approbation du porte-parole du PS, Benoît Hamon : « Il faut absolument tout tenter », a-t-il déclaré sur i-Télé, précisant que si le chef de l'Etat « parvient à obtenir un cessez-le-feu, nous le saluerons ». Jean-Pierre Chevènement n'y croit pas vraiment. Outre que « ce sont les Américains qui ont la clef » du conflit israélo-palestinien, l'ancien ministre de la Défense a critiqué mezzo voce le chef de l'Etat dans « Le Parisien » : « Je ne suis pas sûr que c'est en affirmant, comme il l'a fait voici quelques jours, sa compréhension d'Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre. » Le président du Modem, François Bayrou, a, lui, souligné sur France Inter que Nicolas Sarkozy n'est plus président de l'Union européenne : « Le fait qu'il y ait en concurrence et en même temps la délégation de l'Union européenne officielle et d'un autre côté le président de la République française peut faire courir un risque de dispersion. » « Tout cela est coordonné avec l'Europe », a assuré le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire