jeudi 22 octobre 2009

Stéphane Guillon: la Cour du roi Nicolas et du Prince Jean

Pour rigoler sur la Cour du roi Nicolas et du Prince Jean (écouter à la fin le passage sur les Patrick Balkany) :

Jean Sarkozy, prince des Hauts de Seine

Nous craignons que la réalité dépasse bientôt la fiction

Affaire de Karachi - l'affaire qui concerne et dérange Nicolas Sarkozy au plus haut point : "fable" ou plutot mensonge d'Etat ?

Nous avons reçu ce message d'un membre du Modem à Levallois-Perret:
Sur le web du 20 octobre 2009

Affaire de Karachi: la DCN confirme la piste de rétrocommissions en France

Regarder également:

L’affaire que Nicolas Sarkozy surveille de très, très près

Et dire qu'on a expliqué aux familles des victimes et au bon peuple que c'était la faute aux islamistes, écoeurant !!!

Vous aurez remarqué que le meme procureur chargé d'enterrer l'affaire etait celui chargé dans l'après-midi du 20 octobre de requérir la condamnation de Dominique de Villepin ; on comprend mieux pourquoi cet acharnement du monarque sur le représentant du clan Chirac (lequel clan ne valant pas mieux en matière de magouilles et coups tordus)

mercredi 21 octobre 2009

Graves anomalies comptables à l'EPAD: un message d'Anticor

Aux termes d'un rapport de la Cour des Comptes édifiant et rendu public en 2007, cette dernière n'a pas été en mesure d'émettre un avis sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle du patrimoine, de la situation et des résultats de l'EPAD en raison de la permanence de nombreuses et graves anomalies comptables.

Ont été notamment relevées :
  • l'absence de document d'urbanisme propre à sa mission,
  • un cadre juridique irrégulier dans lequel l'EPAD est intervenu en matière de voirie routière,
  • une exploitation de l'établissement aménageur en dehors de tout cadre juridique,
  • ambiguïtés et irrégularités dans le financement des opérations et la conclusion des marchés,
  • permanence du déficit d'exploitation,
  • présentation des comptes non conformes aux lois avec de nombreuses anomalies comptables.
Créé en 1958, l'EPAD a fait de la Défense, aux portes de Paris, le plus gros quartier d'affaires d'Europe. Une sorte de « Manhattan français » avec trois millions de m2 de bureaux installés dans des tours accueillant 1.500 sièges sociaux et 170.000 salariés.

Les projets d'envergure lancés par Nicolas Sarkozy en 2005 et notamment «un plan de renouveau » prévoyant la création de 450.000 m2 de bureaux et 100.000 m2 de logements nécessitent plus que jamais à la tête de cet établissement, des personnes qualifiées et 'expérience ainsi que d'une intégrité exemplaire et d'une totale indépendance.

A ce titre, ANTICOR a décidé d'interpeller l'ensemble des administrateurs
de l'établissement dans une lettre ouverte.

LETTRE OUVERTE AUX MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE l'EPAD

Madame, Monsieur,

En décembre prochain, vous serez appelé à choisir le président de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense (E.P.A.D). Face aux enjeux financiers que cette élection eprésente (attribution de terrains, marchés publics), face aux constats d'anomalies dressés par la Cour des Comptes en 2007 sur cette gestion, en tant que membre du Conseil d'Administration de l'E.P.A.D, vous aurez la grande responsabilité de faire un choix de transformation et de rigueur.
Nous vous donc prions donc de privilégier les critères d'indépendance, d'intégrité et de compétence.

ANTICOR, association composée de citoyens et d'élus de toutes sensibilités, milite également pour le renforcement du contrôle public financier et citoyen sur la gestion de ce type d'établissement, par exemple dans le cadre de la loi de réforme territoriale actuellement en préparation et pour la possibilité donnée à des groupes de citoyens de saisir la Cour des
comptes et les chambres régionales.

Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer très rapidement,
Cordialement,
ANTICOR – www.anticor.org

dimanche 18 octobre 2009

Envoyez votre CV à l’Epad !


La France est en crise et le nombre de chômeurs augmente sans cesse ? Les jeunes seraient plus touchés par la crise ? Que nenni répond en écho le département des Hauts-de-Seine qui promeut la jeunesse dans ses instances les plus prestigieuses…

A tous les fatalistes et gauchistes sur le retour qui s’échinent à voir dans la France de Sarkozy une vaste opération de communication. A tous les Tartuffe démocrates, ces éternels contestataires qui refusent de voir notre pays entrer dans le XXIème siècle.

Oui à tous ces médiocres qui, passés cinquante ans, cherchent encore leur Rolex et que la France portent comme un fardeau. A tous ces hommes et ces femmes, étudiants ratés, qui croient encore que l’on peut avoir un travail par les études.

A tous, le pouvoir présidentiel répond jeunesse, sève et espoir!

Du passé faisons table rase! Adieu, les cheveux grisonnants et les hommes poussiéreux qui peuplent nos vénérables institutions! Il est temps de faire souffler un vent nouveau.

Et cette tornade de savoir, ce raz-de-marée d’espérance prend un nom : Jean Sarkozy.

Le Président fait don à la Nation de sa propre progéniture pour montrer que, oui, ensemble tout devient possible.

Il s’adresse à cette jeunesse déboussolée, en quête de repères, pour lui dire que, même en situation d’échec universitaire, même sans réseau, même en venant de banlieue, il n’y a pas de fatalité. A force de volonté et d’un travail acharné, on peut aussi gravir l’ascenseur social en partant de la cave pour atteindre les cimes.

Et que nous dit le Président ? Quelle recette nous conseille-t-il ?

Tout d’abord, il nous enseigne que les études ne sont pas une fin en soi. On savait déjà que La Princesse de Clèves était un ouvrage abscons et inintéressant. On découvre donc que des études de droit un peu cabossées entre deux redoublements n’empêchent pas un talent d’éclore. Foutu système français, machine à broyer les génies!

Heureusement le fils de notre Président a réussi à en réchapper.

Ensuite, il nous murmure que le travail fini toujours par payer et que c’est dans l’adversité qu’on apprend. Pensez donc, ce bon Jean Sarkozy a réussi la prouesse de se faire élire conseiller général UMP à Neuilly-sur-Seine. Un mandat qu’il est allé chercher avec les tripes (comme le fameux point de croissance promis par son père) dans une ville infestée de communistes et autres requins pèlerins. Et que les mauvaises langues ne s’avisent pas de dire que le père avait demandé que l’on fasse place nette pour le fils…

Enfin, on peut s’en sortir même quand on vient de banlieue. Oui à tous ces jeunes recalés, à tous ceux qui pensent que les ors de la République sont réservés à une caste, une élite patricienne, il convient de leur dire que…tout ça est bien vrai.

Oui, il faut dire à ce bas peuple que tout ce qu’il tient pour crainte est bien vrai. Le mérite n’est qu’un accessoire, ce sont le réseau et la combine qui sont le terreau d’une grande carrière.

Idem pour la valeur travail, qu’on nous a ressassée pendant la campagne présidentielle, qui est sacrifiée sur l’autel du népotisme.

Dans un monde idéal, personne ne serait laissé sur le bas côté. Dans un monde idéal, le travail récompenserait les plus méritants.

Dans un monde idéal, si un jeune homme de vingt-trois ans accédait à de grandes responsabilités, on trouverait en lui quelque chose qui force le respect et l’admiration. Du moins, autre chose que des études médiocres, une élection prémâchée dans une circonscription imperdable et une éducation politique faite par le clan, ô combien fréquentable, des Balkany!

Dans un monde idéal, un article comme celui-ci n’existerait pas.

Mais une réalité comme celle que l’on voit non plus.


samedi 17 octobre 2009

Levallois-Perret - la taxe de balayage est un impôt injuste

Ci-dessous la lettre au Commissaire Enquêteur que Stéphane Geffrier avais faite le 4 septembre

Stéphane GEFFRIER
Conseiller Municipal
92300 LEVALLOIS-PERRET

A l’attention de Monsieur le Commissaire Enquêteur

Monsieur le Commissaire Enquêteur, Dans le cadre de l’enquête publique que vous conduisez, et suite à notre rendez-vous, je souhaite par la présente vous faire part de 2 observations et partager 2 propositions.

Observations

1. La procédure d’enquête est un leurre politique

La présente procédure, et votre action n’est pour rien dans ce jugement, est une fausse démarche de participation. Le montant à recouvrer étant déterminé et le mode de calcul étant fixé, il n’y a rien de concret sur lequel les citoyens peuvent avoir à se prononcer pour avoir prise sur la décision. Par ailleurs, les dates de déroulement en pleine période estivale et que le Maire a refusé d’allonger n’ont même pas permis au plus grand nombre de venir s’exprimer.

2. La taxe de balayage est un impôt injuste

Le mode de calcul fait que les petits immeubles d’angles de 4 étages avec 6 à 10 familles vont parfois payer autant qu’une entreprise dans un bâtiment de 12 étages ou un immeuble de 20 étages avec 80 familles (soit un ratio de 1 à 10 par foyer fiscal). Sans considérer que dans certaines co-propriétés, l’immeuble d’arrière-cour n’est pas intégré et sera donc totalement exonéré de cet impôt alors que les occupants n’utilisent pas moins la voirie que les autres.

Propositions

1. Présenter des simulations au Conseil Municipal

Je propose que, sur la base de vos travaux, des simulations, détaillant par exemple ce que j’ai présenté ci-dessus, soient faites pour montrer la diversité des situations qui vont être rencontrées et que les citoyens soient conscients de l’iniquité de ce mode d’imposition et de la régression qu’il constitue par rapport au financement actuel. En l’absence de cette information, je considère que le précédent débat a été tronqué.

2. Clarifier les présentations sur les feuilles d’imposition

Actuellement, les Levalloisiens payent déjà, en plus de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), des droits de voirie qui constituent un impôt perçu par la trésorerie municipale et qui obéit à peu près aux mêmes règles que la taxe de balayage. Je propose que la nature précise des ces différents impôts et leur destination soit clairement explicitées sur les feuilles de recouvrement adressées aux copropriétés afin d’assurer la complète information des contribuables levalloisiens.

En conséquence, je vous réaffirme mon opposition à ce projet et souhaite qu’a minima un effort de transparence soit réalisé.

En vous remerciant de votre rôle dans cette procédure, je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Stéphane GEFFRIER




vendredi 16 octobre 2009

Opposition pourtant constructive à Levallois-Perret

Le Maire a coutume de dénoncer une opposition « qui s’oppose tout le temps » et « qui ne propose rien ». La réalité est pourtant sensiblement différente…

Lors du dernier Conseil Municipal, nous avons voté pour 86% des délibérations présentées. Ce sont celles qui concernent la gestion normale de la ville, ou qui correspondent à des projets que nous approuvons car ils répondent à vos attentes, comme la reconstruction de l’école Paul Bert. Parfois, nous nous abstenons lorsque nous estimons ne pas bénéficier d’une information suffisante ou que seul un candidat de la majorité est présenté pour occuper une fonction.

En revanche, nous refusons certaines délibérations : celles qui correspondent à des manipulations politiciennes comme les procès-verbaux qui ne reprennent pas fidèlement les échanges et éludent les dérapages verbaux du Maire, ou comme les décisions budgétaires qui constatent l’augmentation des dépenses de fonctionnement ou qui créent de nouveaux impôts. Ces votes « contre » ont été au nombre de 3 sur les 34 délibérations du dernier Conseil.

Quant aux propositions que nous pouvons faire, elles ne manquent pas ! Dernièrement, nous avons suggéré : des pistes cyclables en centre-ville plutôt qu’en périphérie, une péréquation pour rendre moins inéquitable la nouvelle taxe de balayage, la sécurisation du carrefour Briand/Marjolin, la transparence dans la gestion des « satellites » de la ville suite au rapport de la CRC. Malheureusement, trop souvent l’esprit de parti l’emporte : nos propositions ne sont pas écoutées. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Réagissez auprès de vos élus à la Mairie le 1er mercredi de chaque mois (18h30 - 20h) et sur : www.modem-levallois-perret.blogspot.com.

Zahra AMOUR

Stéphane GEFFRIER

Vivre Ensemble à Levallois – MODEM

lundi 12 octobre 2009

Tribunal administratif de Versailles: Patrick Balkany se fait taper sur les doigts

"Patrick Balkany, le député-maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), vient de se faire rappeler à l'ordre républicain par le Tribunal administratif de Versailles. Ce dernier a, ni plus ni moins, annulé plusieurs dispositions du règlement intérieur du conseil municipal de Levallois-Perret adoptées en mars 2008. En cause: le peu de place accordée à l'opposition, à la fois privée d'espace sur le site internet de la commune et quasiment de temps de parole, limité à cinq minutes dans l'enceinte du conseil."

Lire l'article:
patrick balkany se fait taper sur les doigts

Le détail des hausses d'impôts locaux à Levallois-Perret

Pour en savoir plus lire Impôts locaux à Levallois-Perret

"Impôt local moyen à Levallois Perret des foyers ne bénéficiant pas d’exonération: 1 569 euros

Evolution des impôts locaux à Levallois Perret 2008-2009: + 10,2 %

Répartition des impôts locaux à Levallois Perret par taxe:

  • Taxe d’habitation: 843 euros

  • Taxe foncière: 726 euros

Répartition des impôts locaux à Levallois Perret par bénéficiaire:

  • Commune (évol. 2008-2009): 1086 euros ( +12,1 %)

  • Département (évol. 2008-2009): 444 euros (+6,5 %)

  • Région (évol. 2008-2009): 39 euros (+2,6 %)"

samedi 10 octobre 2009

François Bayrou : "Cela rappelle l'Empire romain"

Ci-dessus le titre d'un entretien paru dans le journal Le Monde le 10 octobre 2009:
Affaire Mitterrand, marchandisation de la société, explosion de la dette, le leader du MoDem ne mâche pas ses mots. Il évoque un pays "à reconstruire" et veut bâtir une alternative en dépassant les frontières partisanes. Il assure que l'espace de dialogue qu'il prône se concrétisera avant la fin du mois.
Lire l'article:
Cela rappelle l'Empire romain