Extraits d'un article de DENIS MUZET président de Médiascopie, paru sur le site web de Libération samedi dernier.
La tentation de la mutinerie permanente
L’actuscope.
Chaque samedi, l’actualité vue par un panel de l’institut Médiascopie
A deux semaines des européennes, l’électeur se réveille, il commence à capter des signaux : «Il y a pas mal d’info pour nous pousser à aller voter», note un panéliste. Ça bouge aussi au niveau des partis : «Royal et Aubry essaient de se rapprocher pour montrer une union.» Quant à l’UMP, «elle reste en tête» des sondages. Mais les grands partis sont en mal d’incarnation : «On a de la misère à mettre une figure et un nom sur les personnes qui vont nous représenter, se lamente un électeur du Grand Ouest.Du côté des extrêmes, on les voit : Dieudonné, Le Pen, Besancenot, ils arrivent à passer aux infos. Dommage que les autres partis "tout-puissants" ne puissent pas afficher de véritables personnalités !»
Terre
Un homme, pourtant, émerge de ce magma, François Bayrou. A la différence du PS, «tout occupé à ses querelles»,«il ne laisse rien passer à Sarkozy», souligne un professeur d’histoire qui vote à gauche. «Les gens adhèrent à Bayrou parce qu’il n’y a pas de querelles chez lui», confirme un panéliste. «Bayrou, confie une électrice de l’UMP, je ne savais pas où il allait. Mais il sait parler au peuple. C’est un père dévoué. Pas de strass ni de paillettes. Ça peut faire un bon Président dans quelques années !»Un avis que partage une électrice de Nicolas Sarkozy : «C’est un homme de la terre. Il est serein, pas excité. Il fait son petit bonhomme de chemin. Il peut apporter du bon sens paysan face à tous ces politiques bling-bling !»"
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