dimanche 11 janvier 2009

Pour ne plus laisser le terrain des libertés au seul François Bayrou le Parti Socialiste va sortir un livre

"Ce livre aura pour titre "LE LIVRE NOIR des libertés sous Nicolas Sarkozy," écrit Claude Askolovitch, un journaliste qui n'a pas sa plume dans sa poche, aujourd'hui dans le journal "qui est à la fois un hebdomadaire et un quotidien":  Le Journal du Dimanche

Le livre a été commandé par Martine Aubry et préparé par Marie-Pierre de La Gontrie, secrétaire nationale du PS aux libertés publiques.

Commentaires de Claude Askolovitch (qui présente également un interview sans langue de bois avec Jean-François Copé sur la même page (9) du JDD).  Extraits:  

"Il y a là-dedans un peu de positionnement, pour ne plus abandonner ce terrain au seul François Bayrou.  Mais aussi beaucoup de sincérité....Aubry, Ministre de Jospin, s'opposait, en vain, à la politique plus répressive de Chevènement et de "Lionel".

"La Gontrie "psychologise" les "dérives présidentielles": "Il ne supporte pas que ses réformes soient retardées, ni qu'on le contredise, il y en lui un peu d'enfant-tyran."  

La sentence fait écho au jugement de François Bayrou: "Nicolas Sarkozy se comporte comme si rien n'avait existé avant lui, comme s'il réinventait le monde, à partir de rien, en refusant toute contradiction.  Les institutions mêmes de la Vème République portent en elles-mêmes un risque de dérive démocratique, et la pratique de Nicolas Sarkozy l'accentue dans des dimensions jamais vues auparavant." 

Nous ne ferons pas un compte rendu exhaustif de l'entretien avec Jean-François Copé cité ci-dessus mais il mérite d'être lu.  Vous pouvez le trouver sur le site du Journal du Dimanche.  Mais un petit extrait quand même:

Commentaire/question de Claude Askolovitch: Mais l'impatience du Président le conduit à s'affranchir des règles...  Quand il bouscule des commissions de travail en donnant son arbitrage avant qu'elles aient achevé leurs travaux, comme sur la justice?

Réponse de J-FC: Le Chef de l'Etat peut donner son avis, quand même!  Quant aux commissions indépendantes je n'en suis pas un fanatique.  Je dis et j'assume que la République doit fonctionner dans le dialogue et la confrontation des deux pouvoirs élus au suffrage universel: le Président et le Parlement.  Je préfère que les lois soient préparées par les députés, comme nous l'avons fait dans la commission sur l'audiovisuel.

Commentaire/question de Claude Askolovitch: Laquelle commission a été contourné par le Président, qui vous a imposé la nomination directe du PDG de France Télévisions...

Réponse de J-FC: Et je n'ai pas voté cette mesure!  J'ai au contraire fait encadrer juridiquement le droit de révocation.  Ce qui montre qu'il n'y a pas de diktat, et qu'on peut travailler.

Question de Claude Askolovitch: Que devrait changer le Président pour faire taire les critiques?

Réponse de J-FC: Je pense que lui n'a rien à changer... Mais tous les autres doivent s'adapter à la situation politique...."

.........
Ah, bon?

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